Vous me faites craquer…Je n’y peux rien, c’est ainsi ! Combien d’hommes regardent les femmes, dans la rue, dans le métro, en attendant le train etc.… Je vais vous avouer quelque chose : moi aussi…

 

Oui, oui, je vous regarde, je vous détaille et même parfois je croise l’un de vos regards. Peu arrive à soutenir le mien ! Pourquoi ? C’est beau un homme avec une pointe de trouble.

 

En effet, vous pouvez être aussi gêné que nous, car sous vos carapaces de Mâle, de dur, de macho (en apparence hein, car les vrais de vrais beurk !!), de gros bras vous êtes tous de grands sensibles, des cœur d’artichauts même (et j’ai failli ajouter de grands enfants attendrissants…).

 

Vous savez ce qui est le plus beau dans la sensibilité masculine à mes yeux ? Un homme qui ose pleurer, ne pas retenir ses larmes, ne pas avoir honte d’exprimer ce sentiment. Nous, les femmes, il paraît que l’on a la larme facile !

 

Mes larmes (de joie ou de tristesse) sont toujours venues du fond de mon être, comme une petite goutte d’eau qui va rencontrer un ruisseau, puis une rivière et gonflée pour s’étendre jusque dans l’océan.

 

Les hommes sont trop conditionnés, à mon humble avis, dès la petite enfance à se comporter en homme, en pilier (un petit garçon ne joue pas à la poupée, un petit garçon ne pleure pas…). Pour moi c’est l’expérience de la vie qui forgera l’Homme, et il ne faut surtout pas perdre son âme et sa sensibilité d’enfant.

 

Dans le même temps, c’est tellement bon de se blottir contre le torse fort d’un homme, de fermer les yeux et de sentir ses bras vous serrer.

 

En pensant aux hommes, je pense aux bambous : droits, rigides et forts dans leur quotidien, ils deviennent souples, flexibles et tendres au contact d’une femme.

 

APARTE : Il va peut-être que j’arrête de faire l’Eloge des hommes ;o)