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Mardi 22 juillet 2 22 /07 /Juil 11:55

Présentation de l'éditeur

" L'année de mes quatre-vingt-dix ans, j'ai voulu m'offrir une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge. Je me suis souvenu de Rosa Cabarcas, la patronne d'une maison close qui avait l'habitude de prévenir ses bons clients lorsqu'elle avait une nouveauté disponible.
Je n'avais jamais succombé à une telle invitation ni à aucune de ses nombreuses tentations obscènes, mais elle ne croyait pas à la pureté de mes principes. La morale aussi est une affaire de temps, disait-elle avec un sourire malicieux, tu verras. "
G.G.M.

Mon avis

Le titre m'était accrocheur et je m'attendais à l'histoire d'un homme à femmes, qui avait vécu toute sa vie dans la luxure des bordels.

En fait il s'agit d'un homme décharné, seul et qui se réveille avec l'envie d'une jeune vierge... et de l'Amour.

J'ai aimé le lire mais tout comme le personnage au fil des pages je m'essoufflais par un manque à creuser.

Je ne connaissais pas l'auteur et malgré un avis mitigé sur cette histoire d'amour dans un univers où chacun cherche un peu de bonheur à sa façon, j'ai envie de découvrir d'autres romans de lui.

Si vous avez lu autre chose, n'hésitez pas à me faire partager vos lectures.



Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Mardi 13 mai 2 13 /05 /Mai 09:49

Qui est-il ? (sources wikipédia)

En 1788, François Amédée, sous couvert de son statut de médecin, publie un ouvrage libertin intitulé « Aphrodisiaque externe ou Traité du fouet et de ses effets sur le physique et l'amour », qu'il qualifie d'ouvrage médico-philosophique, suivi d’une dissertation sur tous les moyens capables d’exciter aux plaisirs de l’amour, dans lequel il est question :

  • Du fouet et de ses effets sur le physique de l’amour ;
  • Des causes par lesquelles les flagellations excitent à l’amour ;
  • De quelques erreurs qu’il serait utile de détruire principalement dans les couvents ;
  • De la nécessité de changer les peines qu’on inflige à l’enfance et à la jeunesse ;

et qui contient un catalogue des substances aphrodisiaques. Au début du livre, il lance cet appel aux lecteurs :

« Lecteurs honnêtes et délicats ! vous, dont les oreilles ne se permirent jamais d’entendre aucun mot libre ni aucune phrase licencieuse, ayez le courage de m’écouter ! je parle pour vous instruire, et non pour vous corrompre ».
Ma découverte :

Suite à un article publié sur un site libertin où j'aime à participer concernant ce petit ouvrage, j'ai eu envie de le lire (trouvé à la FNAC).

Et là, moi qui m'attendais de par la présentation à une apologie complète sur les "vertus" du fouet, que nenni !!

Je fûs agréablement surprise par cette petite satyre sur les abus de l'utilisation du fouet et d'autres "sévices corporels" dès l'enfance amenant à un gout prononcé de la flagellation devenu adulte ; mais aussi des "débordements" de cette pratique dans les couvents et autres petits bijoux d'écrits que je vous laisse découvrir.

Du début à la fin je l'ai lu sans me lasser, et surtout j'ai bien souri !

Et son dernier chapitre se boit tout seul si je puis dire, mais quels effets auraient aujourd'hui "les substances aphrodisiaques" décrites ici !

Laisserez-vous tenter par ce petit carnet de 100 pages à déguster ?!


Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 12:15

Comment ai-je découvert Esparbec ? Un peu par hasard en croisant un homme qui lisait un de ces romans, roman que je voulais me procurer rapidement mais qui était en rupture de stock. Eh bien que cela ne tienne, prenons-en un autre, et le titre me plaisait beaucoup. D'ailleurs vous pourrez remarqué que cet auteur a toujours de belles couvertures de romans avec des fessus bien mis en valeur. (rires)

Présentation de l'éditeur

Au sein d'une grande famille bourgeoise du Sud-Ouest, Victorine, la bonne, passe de mains en mains et de lit en lit. Madame, le mari de Madame, la sœur de Madame, le frère de Madame (un singulier médecin), la fille de Madame, le fiancé de la fille de Madame, les amies de Madame et de la fille de Madame, sans oublier Gustave, le secrétaire de Monsieur et l'amant de Madame, Ni Léon, le vigile, tous ces gens-là, et j'en oublie, vont faire de la lubrique petite bonne leur " poupée sexuelle " (comme on dit dans les livres de gare). " Je suis la première à reconnaître que je suis tordue ", déclare l'héroïne de ce nouveau " roman pornographique " d'Esparbec. Mais vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui ne sont pas tordus, sexuellement parlant ?

Mon avis

Les premières pages m'ont interpellé de par la verve sans aucun artifice de l'auteur. Il utilise les mots tels qu'ils ont été dans le dictionnaire, des tournures de phrases à vous faire frémir voir plus...

Cet auteur vous interpelle, vous fait réagir et vous choque et c'est cela qui est aussi intéressant dans ces romans. Je ne vous en dirai pas plus mais laissez-vous tenter et vous m'endirez des nouvelles.


Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 12:04
J'avais lu il y a quelques temps "Amour et popotin" de ce même auteur, et je voulais continuer de découvrir ses oeuvres très pornographiques à souhait, avec un style bien à lui.

Présentation de l'éditeur

Dans Le Goût du péché, Esparbec nous décrit avec sa verve habituelle les turpitudes auxquelles se livrent (chacune de son côté) une mère et sa fille, pour tuer l'ennui d'une fin de saison estivale dans un hôtel de la côte normande. De ces deux vacancières lubriques, il serait difficile de dire qui mérite l'Oscar de la concupiscence ! Des grooms en rut aux servantes lubriques, du maître d'hôtel patelin au vieil amateur de fruits verts, du cynique don Juan de Riviera porté sur la fessée au notaire libidineux qui aime bien " partager " ses conquêtes avec ses amis, devant un feu de bois, tout le monde y passe, tantôt avec l'une, tantôt avec l'autre, et personne ne s'en plaint... surtout pas les lecteurs !

Biographie de l'auteur

Si François George, le Dr William Regelson, Jean-Jacques Pauvert, Virginie Despentes, Wiaz, Wolinski, et Delfeil de Ton font partie du club des fans d'Esparbec, c'est qu'ils ont une bonne raison pour ça. Laquelle A vous d'en juger en achetant (tout le plaisir sera pour vous) le dernier " roman pornographique " de l'inclassable auteur de La Pharmacienne, de La Foire aux cochons, des Mains baladeuses, et d'Amour et Popotin.

Mon avis

Nous plongeons dans ce livre sous forme de journal intime. Elle a 12 ans, elle s'ennuie et elle écrit... Elle fait bien plus qu'écrire, elle partage, elle découvre, elle voit sa mère se donner à l'un ou aux autres. Et elle, elle continue à s'imprégner de l'atmosphère pas si sage que cela de cet hôtel de Normandie où ses vacances forcées ne vont pas être si désagréables que cela.

Elles ne valent pas mieux l'une que l'autre, elles font leurs petites vies lubriques, et finalement elles ne sont pas si éloignées qu'elles le pensent.

J'aime beaucoup la photo qui illustre parfaitement le contenu...

Laissez-vous donc tenter par ce journal intime, vous ne le regretterez point.

Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Dimanche 6 avril 7 06 /04 /Avr 15:12



Présentation de l'éditeur

La gamine qui raconte ici ses souvenirs et ses découvertes n'avait que douze ans, au début du siècle. Je l'ai connue lorsqu'elle était adulte. Elle fut à la fois mon premier amour et mon initiatrice. C'est au fond du jardin, à l'abri des regards de sa grand-mère, que Sandrine découvre " la bête ". Sa curiosité l'attire chaque jour au bout du clos. Là, elle apprend le pouvoir que les femmes exercent sur " la bête ". Cette confession érotique, vue à travers un regard enfantin, dégage une force troublante qui ne cesse une fois le roman achevé. On ne peut rester insensible à la franchise de ce texte tendre et sulfureux dont on sort bouleversé.

Biographie de l'auteur

Pierre Béarn (1900-2005), romancier, essayiste et surtout poète de la mer, de l'usine, de l'Afrique, de l'amour, Pierre Béarn est entré dans la collection Poètes d'aujourd'hui en 1972. Le slogan en vogue de Mai 68, Métro, boulot, dodo est tiré d'un de ses poèmes. L'œuvre de Pierre Béarn est tout à fait originale, faite de tendresse, d'émotion et d'observations minutieuses de ses contemporains. Publié aux Éditions Ramsay en 1989, La Bête a été unanimement salué par la presse qui a souligné la tendresse et l'émoi que suscite ce roman de Pierre Béarn. Epuisé depuis de trop nombreuses années, il était important de le faire redécouvrir aux lecteurs.

Mon opinion

Dès les premières pages, nous entrons dans l'univers de la petite SAndrine, invisible aux yeux de tous ; et surtout de sa mère et de sa grand-mère.

Mais en elle naît un feu, une curiosité qui veut lui faire découvrir la Bête... Elle captive Grand Paul, puis Monsieur, le frère de Monsieur, ne s'intéresse guère aux jeux de touche pipi des gamins de son âge.

Non, elle veut plus, elle veut comprendre, elle veut découvrir cette bête enfouie, la réveillée, la voir jaillir et éclater...

Mais jusqu'où ira t-elle ?

A vous de le découvrir, cette histoire d'une fillette de 12 ans pourrait être choquante, mais elle est écrite avant tant de douceur, tant de franchise, et tant de souffre.

La fin est magnifique mais je ne vous en dirais pas plus. Déléctez-vous juste tout comme moi de ce roman.
Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Samedi 5 avril 6 05 /04 /Avr 11:45

Soins intensifs pour jeune veuve un peu déprimée.

Résumé :


Jeune veuve un peu déprimée, Blanche de N. est partie suivre une cure dans la ville d'eaux réputée. Mais son corps sevré de caresses va lui jouer d'étranges tours sous les mains des masseurs...et au cours des bains de boue. L'idée de se mettre nue devant des inconnus, de se laisser toucher par eux, la rend folle. Ceux-ci sentent "la chair faible" et se font plaisir de la plier aux plus bizarres "traitements". La cure achevée, Blanche de N., guérie de sa "dépression", est devenue une véritable nymphomane. Doit-elle s'en désoler...ou s'en réjouir ? A vous de le dire.

Mon avis :

Une jeune femme de 29 ans connaît des problèmes de dos, et son médecin lui conseille une cure. Blanche va redécouvrir le plaisirs, découvrir de nouveaux plaisirs, entre culpabilité et envie. Un roman pornographique comme je les aime, qui vous éveille les sens, et vous donne envie de dévorer ce livre très vite...

Est-ce bien ou mal d'être une nyphomane ? Ne vous posez point cette question et dégustez sans modération cette belle  et chaude confession.
Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Vendredi 4 avril 5 04 /04 /Avr 10:24
Je n'ai pu trouver le livre que j'ai en ma possession aux éditions blanche.

La 4ème de couverture différe de celle que je vais vous donner ici :

"Son drame, son chagrin, c'est de n'être ni sa femme ni même une de ces passades qui donnent le vertige. Elle est la maîtresse, la favorite, celle qu'on trompe avec la première venue. Elle devrait le quitter mais cet homme, ce "gourgandin" trop léger, diabolique et rieur, lui procure un bonheur érotique sans égal. Par vengeance, dépit ou perversité, elle décide de révéler par écrit à l'épouse légitime l'enfer et le paradis de leurs folies sensuelles, jusqu'à l'obscénité."

Mon avis  :

C'est une sorte de journal intime, daté, avec les heures, les détails de ses rdv à elle, de ces attitudes à lui dans la Boite où ils se connaissent depuis si longtemps.

Elle se nomme elle-même la "Gourgandine", elle se livre, livre les autres, toutes ses aventures qu'il vit avec elles, avec elle, pour elle, sans elle.

Elle dit que c'est son roman, une confession à cette épouse invisible, si tranquille, si lointaine.

On se prend d'amitié pour elle, de pitié, puis d'incompréhension. Pourquoi ne va t-elle pas tout avouer à l'épouse légitime, elle se complaît, elle souffre et se venge à sa manière.

Le style de journal ne m'a pas trop plu, mais certains passages m'ont plu de part la vue de cette maîtresse qui connaît mieux l'homme - amant que ne pourra connaître sa propre épouse.
Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Vendredi 14 mars 5 14 /03 /Mars 10:31
Pourquoi avoir choisi ce livre ? Le titre déjà , puis la quatrième de couverture qui m'a interpellé : roman autobiographique d'une violence extrême physique et morale.

La rencontre de Florence et JP, puis de Florence et Nathalie, puis un trio infernal qui se compose et se décompose. Elles se cherchent à travers leur masochisme ! Découverte pour Florence, latence pour Sandrine, et JP dans tout cela ! Il est là ? Les révèle t-il ou alors n'est-il que l'instrument comme le fouet ou la cravache qu'il, elle, elles utilisent ?

Voici le commentaire tiré sur amazon.fr : Ils se sont rencontrés à l'université. J.-P. a tout de suite su que Florence était faite pour "ça". Florence a vite senti que sous le fouet et les coups, elle accédait enfin au plaisir. Puis Nathalie les a rejoints et, à la découverte des bonheurs sadomasochistes, se sont ajoutés ceux de l'homosexualité.

Pourquoi ces deux jeunes femmes aiment-elles leurs rôles de victimes ? Qu'est-ce qui fait qu'elles ne sont vivantes que lorsque leur peau est à vif ? De nombreuses réponses sont proposées. Souffrances enfouies qui se révèlent. Retour au cri déchirant de la naissance. Désir de se donner jusqu'à s'abstraire, jusqu'à se vider de ce que l'on refuse de soi. Dans tous les cas, chercher à se libérer. Le masochisme comme expérience quasi mystique. Comme thérapie. Si l'idée n'est pas si nouvelle (on pense à La Nuit l'après-midi de Caroline Lamarche), le roman mérite notre intérêt ; parce qu'il pose et repose cette question : que voulons-nous vraiment de l'autre lorsque nous l'aimons ? --Isabelle Rossignol --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

En effet à travers leurs masochismes, il y a la question de l'amour. Qu'attendre de l'amour de l'autre ? L'acceptons-nous pour lui faire plaisir, l'aimons-nous à travers une image de soi ? 

Que dire de plus ? Encore un libre que j'ai dévoré, qui m'a fait mal de l'intérieur, qui donne envie de crier, qui donne aussi envie d'aimer.

Je vous le conseille tout simplement.

Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Jeudi 13 mars 4 13 /03 /Mars 11:14
Préface :

Vivant est un adolescent qui passe ses vacances dans le midi, au bord de la mer. Il surprend les jeux érotiques d'une voisine dont il va tomber éperdument amoureux. Peu à peu celle-ci va en faire l'esclave de ses fantasmes. Un jour, Vivant tente de se rebeller. Il commet alors un acte qui déchaînera la vengeance de son amie. Cette vengeance diaboliquement étudiée et conduite s'étend tout au long de la dernière partie du roman. Elle passe par une succession d'outrages qui auront finalement raison de Vivant.

Vivant Lanon est avant tout un jeune homme fou d'amour. Fou, c'est-à-dire prêt à tout pour obtenir d'une femme les sentiments passionnés qu'il lui porte. L'histoire de cette passion extrême, cruelle, érotique et fatale se déroule à la manière d'un implacable roman policier.

En voici également un passage des premières pages : http://www.pol-editeur.fr/catalogue/ftp/pdf/232.pdf


Mes impressions :


Dès les premières pages nous sommes emportés dans l'univers d'un garçon de 17 ans en proie à ses premiers émois.... Dure réalité de sa vie dominée par  une femme, puis des femmes, La Femme... pour finir tristement.

On se prends à aimer ce personnage, à s'attendrir  sur ses souffrances morales et physiques, à vouloir un peu le sortir de sa naiveté.

Car pour moi il est naif au sens premier du terme, et un peu aveuglé peut etre par la Passion qui finalement  aura commencé dès le début à le ronger pour au final le détruire.


J'ai trouvé ce livre touchant d'émotions, cruel  dans ces jeux érotiques qu'il découvre, et qu'il accepte pour ELLE ! Il prêt à tout pour ELLE d'ailleurs !

Pauvre homme....

Je vous le conseille fortement, car l'écriture et le style sont fluides, et c'est en effet comme un roman  policier, on a envie d'aller jusqu'au bout pour savoir la FIN.
Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Jeudi 6 mars 4 06 /03 /Mars 10:48
51N0VEXVRAL._SS500_.jpg Après avoir été à l'exposition l'Enfer de la BNF, ce  très fameux roman d'Apollinaire a suscité un intérêt pour moi. J'avais déjà entendu ce titre, mais n'en connaissait  point le contenu à part qu'il relatait les péripéties sexuelles  d'un hospodar :  le prince Vibescu de Bucarest.

Moi qui suis curieuse de toutes les littératures érotiques et pornographiques, je me suis dit  qu'il dallait que je le lise... Je l'ai lu jusqu'au bout mais non pas sans  effroi et dégoût.


Pourquoi donc me direz-vous ? Lisez ce qui suit et je vous en dirais plus :

Sado, maso, macho, scato… Qu'on y ajoute encore la lubricité, la perversité, le meurtre, l'inceste… et ça donne un livre-culte longtemps interdit, banni, honni. On a l'impression que Les onze mille verges de Guillaume Apollinaire qui circulaient sous le manteau au début du XXe siècle a concentré en une centaine de pages la totalité des interdits. Sous la forme d'un conte hésitant entre la mode orientaliste et la veine du roman populaire, Apollinaire met en scène les voyages, les rencontres et les amours improbables du prince Vibescu, héritier de l'aristocratie roumaine, se vantant de pouvoir faire l'amour vingt fois de suite. Et s'il n'y parvient pas, que onze mille verges le châtient ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que le conte d'Apollinaire a la santé. On s'y emboîte à qui mieux mieux dans tous les sens pourvu que le plaisir dure et finisse par exploser. Des scènes invraisemblables pourront encore heurter un lecteur délicat mais le plaisir très rabelaisien de la chair augmenté d'une prose énergique et claquante comme un coup de fouet ravira les vrais amateurs de contes licencieux. --Denis Gombert


J'ai beaucoup aimé la manière dont cela était écrit,  avec des mots anciens qui donne un pouvoir plus qu'érotique à différentes scènes sexuelles, décrites  dans la plus pure des beautés mais aussi des cruautés !

Ensuite, j' ai une âme extrêmement sensible en effet et tout ce qui se rapporte pour moi à l'inceste, au viol, à la scathophilie, à la nécrophilie et au sadomasochisme... provoque en moi un rejet  psychologique et  pas moins physique.

Je comprends pourquoi ce livre circulait sous le manteau au début du XXéme siècle : aucun tabou, aucune barrière  de morale dans cet écrit. Il reste un  chef d'oeuvre certes, mais je pense que les âmes extrêmement sensibles devront s'abstenir.


D'ailleurs, il va falloir que je me lance dans les oeuvres sadiennes,  car  je ne connais que  peu de choses le concernant et l'exposition de la BNF a veillé une curiosité !  Par quoi vais-je commencer ? Si certains et certaines ont des idées, je suis preneuse.
Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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