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Lundi 28 juillet 1 28 /07 /Juil 13:14
Janvier 2008 : un mois et une année importants pour moi !  Je vais fêter mes 30 ans, pas que j'en sois perturbée car l'âge n'a jamais changé quoique ce soit dans mon bien-être mais il faut les célébrer....

Me vient donc une idée un peu folle : pourquoi ne pas célébrer "30 ans libertins" ?! Ayant participé aux 36 ans libertins d'un de mes amis, j'ai envie d'un petit truc original...

Bon le problème : pleines d'idées entre un club libertin, une soirée privée, un sauna...dur de choisir ! Et surtout pas le temps nécessaire pour tout organiser car à l'étranger et dans l'avion le jour J de mes 30 printemps !

Donc, c'est le speed et je m'y prends trois semaines avant mon départ pour réunir les gens, trouver un lieu et une date convenant à tous  : 20 personnes de contactées et 13 personnes ok.

Le lieu : le sauna libertin le Moon City à Pigalle (Paris 18eme) que certains connaissent et d'autres veulent découvrir... SUPERBE !

Le programme : Restaurant - Bar Lounge à proximité avec petit menu spécial et de superbes cocktails. On se détend, mes amis libertins font connaissance, je sens des affinités  qui se créent et j'en suis ravie.

23h passées... C'est l'heure de se diriger devant l'entrée ornée de deux gros dragons et un panneau discret indiquant ce lieu libertin (c'est amusant car beaucoup de touristes posent devant les statues "innocemment").

Connaissant bien le lieu, pour y avoir passé quelques moments forts agréables, je sais que les gens ne se sentiront pas mal à l'aise comme cela pourrait être le cas en club libertin.

Mais surtout ce que je ne vous ai pas dit c'est que la Direction avait préparé deux délicieux gâteaux et du champagne pour l'occasion (Bien entendu je les avaient prévenu de ma venue "spéciale") en plus de notre consommation dans le droit d'entrée : GENIAL !!

Maintenant passons au lieu en lui-même : passés l'entrée et acquittés nos dûs ; un paréo, une serviette et une clé nous sont confiés. Et oui, ici tout le monde est dans la même tenue... ça donne un petit air de vacances, loin... dans une contrée des plaisirs.

Les vestiaires se trouvent à l'étage de suite après l'entrée... une musique lounge pour nous accompagner... Moi, j'adore !

Nous redescendons, et passons les portes battantes pour pénétrer dans l'Antre de la Détente et du Plaisir Serein... Une décoration de tons chauds avec du bois et des bougies rouges viennent donner le ton.

Accès au bar, et des fauteuils à la romaine... D'accord, d'accord, vous allez penser : ça fait un peu kitsch tout cela, mais en fait point du tout !

On continue un long couloir muni d'un écran plat avec un film (pas pornographique), une superbe table  moi, quelques fauteuils... puis le jaccuzzi... (pas de rapports sexuels autorisés dedans... hummm... les petites bactéries...) pouvant au moins contenir 20 personnes (beaucoup l'apprécient ce bain de bulles...).

Allez, on continue la visite : au fond du couloir, un escalier pour accéder à l'étage (mais que se cache t-il là-haut ?).
Ici se trouvent le sauna, le hammam, les douches (obligatoires of course !) puis encore un couloir où là...

Une petite pause peut-être ? tic, tac, tic, tac, tic, tac... ok, ok je ne vous fais plus languir longtemps...

Donc ce fameux couloir mène à des pièces plus ou moins grandes (j'adore la très grande) que vous fermez ou non, pour vous adonner à tous les plaisirs que vous voulez... sous d'autres regards ou non ... c'est cela qui me plaît...

Je trouve que pour débuter dans le libertinage c'est l'idéal : on met son paréo comme on le souhaite, on est obligé et on ne se sent obligé de rien, et on ne voit pas le temps passer.

Un ami présent ce jour-là qui n'était jamais entré dans de tels lieux me l'a confirmé !

J'aime aussi que ce genre de lieu ne ferme pas à 1 heure du matin (comme le sauna l'Hyppocampe à St Maur des Fossés par exemple) mais à 4 heures.

Bref, comme vous pouvez le lire ce n'est que du bonheur pour moi.

Pour les photos, tarifs, soirées (c'est récent), c'est ici : http://www.mooncity.fr/langues.htm

Allez, lancez-vous et n'hésitez pas à me donner votre avis.

Par Dita - Publié dans : Les lieux libertins
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Vendredi 25 juillet 5 25 /07 /Juil 11:01
Qui n'a jamais été ennuyé (e), confus(e), gêné(e) par les bruits de l'Amour !

Oui, vous savez ces petits pfioutttt, splach, splach, slurppp, slurppp....

Ce n'est pas "crack, boum hiii" mais c'est un "joujou extra" que ce ballet de corps à corps.

Pourquoi donc ce sujet : c'est suite à mes lectures de magazines féminins (qui ne sont pas tous bêbêtes loin de là) et je me suis dit que ce serait intéressant d'aborder des petites choses qui nous arrivent à tous et à toutes et d'en recueillir quelques opinions.

Ce sont d'ailleurs les femmes, je pense, qui doivent être les plus gênées par leurs pets vaginaux (appelés du surnom très goûtu de pets de fouf') ou par les bruits provoqués par les délicieux va-et-vient de son partenaire.

Mais après tout, cela est tout à fait naturel comme un rot ou une flatulence (d'ailleurs ces derniers me seront plus gênants que les autres)... D'accord, vous me direz que là c'est pire !

Allez moi je vais vous dire comme je réagis à tout cela qui est si peu de choses  : selon le degré d'intimité relative et de détente avec mon ou mes partenaires, soit j'ignore totalement les bruits... soit je pars dans un fou rire total et très communicatif...

Il m'est même arrivé de tout interrompre tellement nous rigolions, pour redémarrer sans gêne aucune un peu plus tard...

Après tout pourquoi mettre des "malaises et des maux" dans les rapports sexuels ?! Personne n'ira conter à qui voudra bien l'entendre que vous êtes une femme qui fait "du bruit" (rires). Et puis "dans la gêne, il n'y a pas de plaisir" n'est-ce pas ?

Cela m'amene à d'autres réflexions sur un sujet que je lis très souvent dans le milieu libertin : "l'hygiène corporelle"... A lire très prochainement.

(c) Dita
Par Dita - Publié dans : Le sexe sous toutes ses coutures
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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 12:16


Présentation de l'éditeur

Louise, la trentaine, est une ancienne musicienne de rock, reconvertie dans la techno. Un matin, au réveil, elle met un disque et replonge vers le passé. Elle a envie de revenir en arrière sans régresser. Louise a besoin et envie de choses simples : toucher la peau d'un garçon, écouter des chansons qui racontent des histoires. Elle est mûre pour une nouvelle chance. Et aussi pour un dérapage, sans doute inévitable.

Quatrième de couverture
Ann Scott  Elle a une trentaine d'années et vit à Paris. Elle a participé un moment à la scène musicale londonienne, puis est devenue mannequin underground. Superstars est son second roman, après Asphyxie, également publié aux Éditions J'ai lu.

 

L'équation était désespérante : sur cinq cents filles on en comptait quatre cents à chier, quatre-vingts quelconques, une dizaine pas mal mais qu'on avait déjà "eues" ; les dix restantes étant les petites amies de nos meilleures copines ou quelque chose dans le genre. » Louise hésite sans cesse entre le milieu lesbien, la musique techno où elle évolue, et la nostalgie du rock et de son ancien amant, Nikki, icône des seventies. Elle goûte à des tas de substances et nourrit des rêves de gloire facile. Jusqu'à ce qu'un jour, l'amour lui retombe sur le coin de la gueule... Au milieu des raves, des nuits parisiennes, des guitares et du désir, ce récit s'annonce comme la quête éperdue d'une fille qui ne sait pas toujours ce qu'elle veut et ne s'attend pas forcément à ce qu'elle trouve. Un roman à l'image de la fin des années 1990, de ses illusions, de son hébétude.

Mon avis

C'est un roman qui va à 100 à l'heure, la vie de Nikki sur des notes de rock, hardteck, techno, fusion, house, trip acid, hero et conquêtes à gogo.

Mais quand l'amour vous tombe dessus plus fort qu'un shoot, là il vous faut vous rendre compte de la réalité...

Un roman pour moi digne de notre époque de "you get and drop" (tu prends et tu jettes...comme un kleenex).

A savourer sans modération.


Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Mercredi 23 juillet 3 23 /07 /Juil 12:06


Extrait :
« Mme Diégèse aime suivre la vie quotidienne de ses locataires.
Même par morceaux choisis.
C'est son feuilleton préféré.
Et puis elle aime bien ne pas tout savoir d'elles…
Elle n'a pas besoin de toutes les pièces du puzzle pour avoir une vue d'ensemble.
Que ce soit Camille, Mlle Anna ou Mme Monfort, ces femmes-là précisément suscitent son intérêt.
Que des visages de caractère, de ceux qu'on n'oublie pas.
Mme Diégèse est sensible à la féminité des amoureuses du quatrième.
Mme Diégèse aimerait être femme invisible ou passe muraille pour se glisser à travers la porte.
Elle leur imagine une vie de conte, loin des réalités, faite d'émois et de songes.
On nage en pleine idylle.
Si elles étaient moins secrètes, Mme Diégèse n'aurait pas à user de ses jumelles !
»


Mon avis :

La gardienne de l'immeuble a son feuilleton tous les jours au travers de ses locataires, mais elles ne sont pas n'importe qui : ce sont des femmes qui aiment les femmes, et à chaque étage sa propre histoire et à chaque histoire son étage.

Elles s'emmêlent, se croisent, se décroisent, s'entremmêlent... Elles sont touchantes chacune à leur façon, et c'est un brin d'air inattendu qui nous trverse à travers ses pages.

Je me suis régalée du début à la fin... Je vous le conseille fortement, car c'est très touchant et très beau. Et cela sort du cadre classique des immeubles de couples hétérosexuels donc de la majorité d'entre nous.


Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Mardi 22 juillet 2 22 /07 /Juil 11:55

Présentation de l'éditeur

" L'année de mes quatre-vingt-dix ans, j'ai voulu m'offrir une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge. Je me suis souvenu de Rosa Cabarcas, la patronne d'une maison close qui avait l'habitude de prévenir ses bons clients lorsqu'elle avait une nouveauté disponible.
Je n'avais jamais succombé à une telle invitation ni à aucune de ses nombreuses tentations obscènes, mais elle ne croyait pas à la pureté de mes principes. La morale aussi est une affaire de temps, disait-elle avec un sourire malicieux, tu verras. "
G.G.M.

Mon avis

Le titre m'était accrocheur et je m'attendais à l'histoire d'un homme à femmes, qui avait vécu toute sa vie dans la luxure des bordels.

En fait il s'agit d'un homme décharné, seul et qui se réveille avec l'envie d'une jeune vierge... et de l'Amour.

J'ai aimé le lire mais tout comme le personnage au fil des pages je m'essoufflais par un manque à creuser.

Je ne connaissais pas l'auteur et malgré un avis mitigé sur cette histoire d'amour dans un univers où chacun cherche un peu de bonheur à sa façon, j'ai envie de découvrir d'autres romans de lui.

Si vous avez lu autre chose, n'hésitez pas à me faire partager vos lectures.



Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Mercredi 9 juillet 3 09 /07 /Juil 12:47
C'est lors d'un am shopping sexy que je décide de m'acheter enfin ce dont j'avais envie depuis un temps certain...

Eh oui, je rêvais d'un beau godemichet ventouse, pour affiner mes moments solitaires dans de doux, tendres, vifs et rapides va-et vient sans l'aide de mes mains (un peu féineante je suis parfois rires)....

Et que vois-je en entrant chez Concorde, lui juste avec la bonne taille, la bonne couleur et surtout la bonne ventouse !

Je me rus dessus, l'emporte dans mon panier et voici donc ce que je ramène à la maison  : http://www.god.fr/vibromasseurs/vibromasseurs-realistes/vibromasseur-samson-chair-11716.html

Je lui ai donné le doux nom de "Goliath" et je peux vous garantir qu'il porte bien son nom.

Il est muni d'un petit boitier pour le rendre vibrant, avec différentes vitesses, et une fois enclenché... à vous le plaisir...

Et vous, que pensez-vous des gods vibrants ????

(c) Dita

Par Dita - Publié dans : Mon shopping coquin
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Lundi 7 juillet 1 07 /07 /Juil 12:42

Mai 2007 : Il fait beau, il fait chaud… Le Printemps est là et nous donne des envies… Les fleurs éclosent doucement et ma libido est au plus haut !

Envie de douces folies, envies de belles nouveautés…

Et là, une proposition indécente comme je les aime : « A Private Party » (j’aime l’intonation que l’on peut donner a l’expression anglaise) !

Me voilà donc lancée dans une nouvelle aventure dont je m’imagine déjà pleins d’éléments ; excitée et tendue à la fois !!! Par où commencer ?!

 

Un appel sur mon portable, un numéro que je ne connais pas, je décroche et c’est l’organisateur de la soirée qui vient à la pêche aux informations me concernant : mon âge, mon orientation sexuelle, mon état d’esprit etc.… A mon tour d’être interrogative : combien de personnes y aura-t-il ? La tranche d’âge des invité(e)s, la participation aux frais (appelée PAF, et qu’il faut aussi demander).

Me voilà donc « briefer » sur ma future  première soirée privée en tant qu’invitée (et non organisatrice), et il ne me manque plus qu’une jolie petite tenue sexy et classe à la fois…

 

Le jour J arrive, j’avoue mon petit nœud au ventre à mon amant du moment, qui lui aussi est un peu stressé (oh les hommes sont angoissés, ce n’est pas une grande première rires), car nous ne connaissons personne ni l’un ni l’autre… sauf pour moi la ville où nous nous rendons que je ne connais que trop bien (oupssss !!!! et si c’était des anciens amis, voisins, un ancien prof, facteur etc.… ce serait des plus comiques je trouve !!!).

21h00 : Pas envie d’être les derniers arrivants, nous voilà donc devant cet immeuble dans nos plus beaux habits (non non pas du dimanche, la messe et moi hein….) avec nos petites participations salées, sucrées et champagnisées et surtout nos plus beaux sourires !

21h05 : Il enfonce le bouton de la sonnette, elle tourne la poignée de la porte, et ils pénètrent dans l’antre de débauche nocturne…

21h10 : Les hôtes nous accueillent et la maîtresse de maison me plaît de suite par son sourire et semble t-il son dynamisme. Nous sommes le second couple présent (ils sont eux aussi nouveaux venus), et les présentations se font tranquillement, un petit verre pour nous détendre un peu.

Ils nous font visiter leur appartement (celui de « Monsieur et Madame Tout-Le-Monde »), des matelas installés dans deux chambres, une salle d’eau (qui me laisse déjà penser à des petits moments d’intimité) et un buffet sans prétention agrémenté d’un tajine maison (que je dégusterai deux fois dans la soirée tellement il était bon).

21h30 : Les invités commencent à arriver et le maître des lieux m’avait indiqué que nous serions une vingtaine de personnes (7 couples et 6 hommes) entre 25 et 45 ans… Et là, on se tourne l’un vers l’autre, on se regarde et on se déconfit to-ta-le-ment…

 

Mais que se passe t-il ? Mais qu’est-ce qui se passe ??

 

Pour la première fois de ma vie, j’ai vu réunis sous mes yeux toutes les générations bien au dessus de la mienne de ma famille  (donc aucunement les indications données par l’organisateur de la soirée…) !

Aux lecteurs, n’en voyez point d’offense, mais autant je puis passe de très bons moments avec des gens dépassant les 50 ans, autant sexuellement je n’ai point l’envie profonde d’en faire autant !!

Donc voici défilant devant nous, une population que j’ai pu me représenter comme suit :

-          Mes parents

-          Mes oncles et tantes

-          Mes grands-parents

-          Et mes arrières grands-parents…

Mon amant se tourne vers moi et lit le plus grand des désarrois dans mes yeux devenus très sombres d’un coup, et mon sourire bien acéré !!! Et j’entame même un brin de causette bien agréable.

22h00 : Tout le monde est enfin arrivé, et nous nous retrouvons donc  6 couples et 7 hommes… Et je remarque que les hommes choisis relèvent haut la main (peau de lapin) le niveau des couples choisis (nous sommes les plus jeunes, et je me sens comme la brebis au milieu du « troupeau » de loups affamés). Les hommes venus seuls sont charmants sauf un qui est semble t-il le « Rocco Siffredi » de la soirée (ce qui se confirmera plus tard dans cette incroyable soirée !!), et qui malgré plusieurs tentatives infructueuses (le pauuuuuuvrrrreeeee !!!) n’obtiendra qu’un simple « au revoir et bonne nuit de ma part à la fin !

Il est temps d’entamer les fes(ses)tivités cul-inaires : apéritif maison, amuse-bouche, champagne pas assez frais, et repas assise sur un bout de banquette, ma cuisse contre celle du beau E. aux yeux de braises… et les yeux du maître de maison ayant jeté leur dévolu sur moi… (Désolée le droit de cuissage ne s’applique point avec moi !)

23h00 : Un peu de musique est lancée pour échauffer les corps après avoir embrumé les esprits dans les vapeurs d’alcool ! Des petits groupes se forment, je suis avec mon amant et E. un peu en retrait des autres. Je sens certains regards mais un seul m’intéresse…

Et là, entre le dessert et le café, l’ambiance musicale qui commençait à battre son plein, est interrompue d’un coup, par le maître des lieux qui décide que l’on doit « jouer » !!

« Jouer », oui mais à quoi ? Il coupe la musique, les gens sont un peu surpris et choisi « Mamie Danielle » pour débuter « The Game » !!!

What’s The Game ?? (Quel est don ce jeu ??? Tic-tac, tic-tac, tic-tac…) : Cinq hommes sont devant une femme, les caleçons sur les pieds… et la femme après avoir regardé les attributs de chacun, doit les yeux bandés reconnaître à qui est le contenu de quel paquet…

Argghhhhh !!! Mon amant est obligé de participer et je vois son très très peu d’enthousiasme face à une « Mamie Danielle » bien déchainée qui tâte, soupèse, goûte au produit et réponds à son approche : « oh mais il est bien timide celui-là ! »

Je ne l’ai jamais vu remonter son boxer aussi vite… Et pendant ce temps, mes yeux sont hypnotisés par ceux de E., tel un charmeur de serpents…

 

Aie, aie, aie… Loin à moi, à lui, à nous l’espoir que ce jeu soit fini… « The Game is back » ! Cette fois-ci, c’est « Papi Mougeot » qui est à genou, les yeux badés après avoir admiré le joufflu de cinq dames choisies…dont je fais malheureusement partie… mon regard plongé dans celui de E., nos sourires mettant un peu de gaité à cette participation forcée !

Oufff ! La torture se finit enfin pour moi, ayant pu garder le fin morceau de tissu de dentelle noire recouvrant mon joufflu, et  le « Papi Mougeot » n’ayant que déposé une main dessus (beurkkkk) !

 

Les esprits malins s’échauffaient, le « troupeau » se translata vers les chambres et moi j’avais besoin d’un grand verre… Mon amant faisait son tour, et E. trinqua avec moi !

Sans paroles nos regards se comprenaient, mais il avait aussi compris que je n’aspirais qu’à me retrouver dans un cocon intime pour que je sois moins refroidie par tout cela !

Si j’avais pu me retrouver un peu isolée avec E. et mon amant pour que le glaçon comme chocolat sous la langue…

 

Les heures s’égrenaient, j’attendais que la place se libère… (Les tickets comme à la Poste se faisaient rares) et je conversais avec le charmant E., mon amant s’impatientant, s’irritant même un peu et refusant les propositions de certaines du « troupeau ». Il vint même me dire que s’il avait eu une caméra, « Un Rocco Siffredi à la maison de retraite » aurait fait un succès grandiose !!!

 

Voilà enfin le troupeau de retour, il fait grand soif apparemment et le maître des lieux simplement vêtu d’un caleçon des moins glamours (vous savez ceux que l’on garde pour dormir dans l’intimité), en devient grivois avec moi… ce qui n’améliore en rien l’effet de tout cela sur moi !

 

Je regarde mon amant et E. et leur propose d’aller à notre tour visiter les lieux (laquelle des deux chambres allons-nous choisir ??) : enfin seule avec eux, avec l’espoir que mes sens vont à leurs tours s’échauffer doucement.

Ils tentent de briser les derniers givres de mon corps avec délectation… Je me détends enfin… Quelques autres hommes très respectueux nous regardent… Le temps semble s’arrêter… Sa langue dégustant mon corps, ma langue réveillant ses ardeurs (Il est bien moins timide avec moi !!!)…

Et là (décidemment…) je sens mon partenaire défaillir et une main qui n’est point la mienne à un endroit que seule moi sait cajoler… Je tourne la tête et prends la main de E. et de mon amant : un break il me faut, car s’amasse autour de nous « le troupeau »… Impossible pour nous trois de continuer, et dans ce silence imposé tout le monde se retire !

 

Bilan de cette première soirée privée : il fût bien mitigé…

Je me suis retrouvée dans une impasse ou presque, le maître des lieux n’avait pas joué franc jeu !! Cette ambiance qui ne s’est point créée passant d’un « on fait connaissance » à « qui va passer à la casserole en premier ». Et cet organisateur qui se donnait le droit de cuissage sur toutes les femmes de la soirée, n’a eu qu’un « au revoir » en lui serrant la main au moment de partir !

Pus tard, j’en ai parlé, j’en ai souri et bien ri de « Mamie Danielle » et « Papy Mougeot », de « Rocco Siffredi » aussi. J’ai apprécié le respect « du troupeau » qui s’est retiré voyant que je n’étais pas à l’aise, et j’y ai rencontré E. qui fût un délicieux amant le temps d’un superbe été…

Je ne me suis point arrêtée à cette première soirée privée bien ratée (c’est mon opinion) et ai quatre autres soirées depuis (dont une qui vous sera contée prochainement) avec des gens que je connaissais ou par du bouche à oreille, mais surtout en ayant des données fiables de gens qui y avait déjà été et / ou accompagnée de l’organisateur.


Les conseils que je pourrais donner (qui ne sont bien entendus que de mes expériences de libertine) :

-          Préférer une soirée privée où des connaissances et ou amis ont déjà été.

-          Participer à des soirées privées en connaissant le ou les organisateurs.

-          Ne pas hésiter à discuter avec les autres invités (il est plus facile de faire connaissance en petit comité bien entendu) car le dialogue est plus « ouvert » si je puis dire.

-          Revoir les gens qui vous ont plus dans un cadre encore plus privé : les affinités de départ peuvent se révéler très prometteuses et enrichissantes (et là je ne parle pas que de sexualité).

-          Et surtout ne pas se prendre la tête (ce n’était « qu’une soirée » après tout) et réitérer car il serait dommage de rester sur une « déception » (aussi petite ou grande soit elle).

N’hésitez pas à me donner vos avis et anecdotes à votre tour J Je sais c’est un peu long à lire… mais j’espère que vous en rirez bien de cette « mésaventure » de Miss Friande, la « Indiana Jones » des soirées.

 

(c)Dita

Par Dita - Publié dans : Les lieux libertins
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Vendredi 4 juillet 5 04 /07 /Juil 22:56
Août 2007 : L'été bat son plein et les sorties nocturnes aussi.

Mon grand ami P. est sur paris et me propose une sortie nocturne certes, mais pas n'importe où : au Quai17 !

Depuis le temps que j'en entendais parler par C. il faut que j'aille voir un peu comment est ce lieu et m'imprégner un peu de l'ambiance festive des nuits libertines de Paris.

RDV pris chez lui à 19h30 le temps de m'habiller pour l'occasion, de prendre un verre et en route... bien tôt car il me propose d'y aller diner et de profiter de leur buffet frugale. C'est mon premier club de nuit et donc je suis toute impatiente de faire mes «premiers» pas dans ce monde nocturne, où le soleil laisse place à la lune et aux corps alanguis...

 Allez en route... traversée de Paris une nuit chaude d'été, direction les quais... Direction le quai des Plaisirs...

Une porte noire, un bouton et un monsieur qui nous « introduit » dans le sas... où une hôtesse derrière le vestiaire nous demande de nous acquitter de notre droit d'entrée pour la nuit. Au vue de la saison, point de vêtements à lui confier (le vestiaire est en sus) et nous voilà « introduit » à nouveau... cette fois-ci au coeur du club au décor fort agréable.

L'espace n'est pas surdimensionné mais les pièces me semblent petites ! Oh ! Un grand lit rond au milieu de cette pièce, oooohh une salle de projection de films X, ohhhhhhh ! Une pièce avec un gardien devant (j'ai appris que c'est le coin couple gardé, où les hommes seuls ne peuvent entrer)...

« Et si on allait dîner » , me propose P. Nous voici devant un buffet froid (ni trop, ni pas assez garni et varié) et une fois assis dans deux gros fauteuils blancs bien confortables (il faut ab-so-lu-ment les tester quand ils ne sont pas pris d'assaut), nous avons la barmaid qui nous propose un verre devin en accompagnement (compris avec ce buffet). Ce repas est frugale, il y a quelques couples au bar et deux hommes seuls pas mal du tout...

Je n'ai pas envie de plat chaud, donc me régale de ces mets froids, pendant que mes yeux se régalent d'autres mets de choix (rires). C'est amusant car rien ne laisserait présager que nous sommes dans un cadre libertin pour le moment, à part quelques dames vêtues un peu sexy.

Nous discutons, la musique point trop forte en fond sonore, mais qui nous fait bouger la tête, la main, fredonner le refrain ; cette ambiance tamisée, les gens qui se toisent un peu en allant se sustanter de mets comestibles avant d'autres délices...

Soudain, prise d'assaut de ce buffet car il est l'heure des desserts : je regarde un peu plus les gens, la moyenne d'âge un peu plus vers les quarantenaires, les styles vestimentaires du plus soft au plus « vulgaire » (oui c'est bien le mot), et nous continuons à nous toiser... sans rien oser !

Branle-bas de combat : 23 heures... Tout est débarrassé, et le club se remplit doucement de nouveaux arrivants. Le dancefloor aussi se remplit, au son de la house et les corps se laissent transporter par ces mélopées (le DJ est très bon et la musique variée) de plus en plus entraînantes. Des corps se frôlent, des regards s'accrochent, des peaux s'échauffent et des danses lascives se dessinent laissant dévoiler d'autres ballets un peu plus tard.

Mon attention portée sur ce charmant en chemise rouge, je dis à P. : « lui, je l'aurais »... Quand je vous disais que la piste de dans était propice à de jolis « chocs »... Deux regards se croisent, deux sourires se forment, deux corps s'appellent... et trois corps s'emmêlent...

Tiens, il y a moins de monde ici et là, mais où sont-ils ? Ma curiosité est piquée au vif, et me porte vers quelques lieux ouverts, entrouverts, laissant apparaître des corps, à deux, à trois, à quatre... Puis je veux voir quelle est cette pièce « couples gardée » : là les couples se regardent, se frôlent, se caressent, se mélangent, s'échangent... Il y a même un fauteuil de gynécologue (trop roots pour moi...ça me rappelle justement chez la gynécologue, rien de bien glamour et sexy...). Deux filles font un « show » un peu trop « show » à mon goût et pas vraiment chaud... Mais ça émoustille ces messieurs qui caressent leurs femmes, et elles sont -elles excitées ?

Je regarde P. et A. et nous voilà « isolés » pour mieux se goûter et déguster... A. est très doux et très à l'écoute de mon plaisir... C'est divin... La nuit continue, une douche partagée à 3, une coupe de champagne...

Il doit être 3 heures du matin et le club se vide... comme si tout était réglé ! Nous continuons à voguer ici et là, à nous charmer, à nous échauffer, ) nous exciter... Nous jouons avec la chaleur de nos corps et le feu de nos esprits.

J'ai le droit à deux stripteases successifs et ces messieurs en grande forme ont été applaudi lors de cette nuit de douces folies.

Cette première soirée au Quai17 fût très belle, très douce et très agréable. J'y suis retournée plusieurs fois et y ai fait la rencontre de jeunes hommes et hommes des plus galants (comme quoi il faut pas faire une généralité des « queutards »).

Qu'en est -il aujourd'hui ? Réaménagement du lieu, froideur des couples, augmentation des tarifs, laisser-aller dans le choix de la clientèle (une soirée salon de l'agriculture m'aura marqué) font que j'y retourne beaucoup moins. Leurs soirées à thèmes sont vraiment sympathiques, il faut jouer le jeu, et je conseillerais à tout le monde d'y aller en groupe car le lieu est agréable, on ne se sent pas harcelé, la musique est « terrible » et l'équipe des barmaids sont toujours plein d'entrain et souriants ! Un vrai plaisir.

Mon bon plan pour ce club :

S'inscrire en tant que couple, regarder les soirées et s'inscrire sur le post correspondant. Faire une photo d'identité à deux, la ramener, se faire créer sa fiche à l'entrée et bénéficiez une fois par mois d'un tarif à 28 euros pour deux au lieu des 60 euros habituels. Surtout ne pas oublier de s'inscrire sur le site : www.quai17.net à la soirée qui vous intéresse pour bénéficier du tarif. Une fois la fiche crééé la première fois que vous venez, il n'y aura plus qu'à donner votre pseudo.

Et vous, vous en pensez quoi ?

(c) Dita
Par Dita - Publié dans : Les lieux libertins
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Mardi 13 mai 2 13 /05 /Mai 09:49

Qui est-il ? (sources wikipédia)

En 1788, François Amédée, sous couvert de son statut de médecin, publie un ouvrage libertin intitulé « Aphrodisiaque externe ou Traité du fouet et de ses effets sur le physique et l'amour », qu'il qualifie d'ouvrage médico-philosophique, suivi d’une dissertation sur tous les moyens capables d’exciter aux plaisirs de l’amour, dans lequel il est question :

  • Du fouet et de ses effets sur le physique de l’amour ;
  • Des causes par lesquelles les flagellations excitent à l’amour ;
  • De quelques erreurs qu’il serait utile de détruire principalement dans les couvents ;
  • De la nécessité de changer les peines qu’on inflige à l’enfance et à la jeunesse ;

et qui contient un catalogue des substances aphrodisiaques. Au début du livre, il lance cet appel aux lecteurs :

« Lecteurs honnêtes et délicats ! vous, dont les oreilles ne se permirent jamais d’entendre aucun mot libre ni aucune phrase licencieuse, ayez le courage de m’écouter ! je parle pour vous instruire, et non pour vous corrompre ».
Ma découverte :

Suite à un article publié sur un site libertin où j'aime à participer concernant ce petit ouvrage, j'ai eu envie de le lire (trouvé à la FNAC).

Et là, moi qui m'attendais de par la présentation à une apologie complète sur les "vertus" du fouet, que nenni !!

Je fûs agréablement surprise par cette petite satyre sur les abus de l'utilisation du fouet et d'autres "sévices corporels" dès l'enfance amenant à un gout prononcé de la flagellation devenu adulte ; mais aussi des "débordements" de cette pratique dans les couvents et autres petits bijoux d'écrits que je vous laisse découvrir.

Du début à la fin je l'ai lu sans me lasser, et surtout j'ai bien souri !

Et son dernier chapitre se boit tout seul si je puis dire, mais quels effets auraient aujourd'hui "les substances aphrodisiaques" décrites ici !

Laisserez-vous tenter par ce petit carnet de 100 pages à déguster ?!


Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 12:15

Comment ai-je découvert Esparbec ? Un peu par hasard en croisant un homme qui lisait un de ces romans, roman que je voulais me procurer rapidement mais qui était en rupture de stock. Eh bien que cela ne tienne, prenons-en un autre, et le titre me plaisait beaucoup. D'ailleurs vous pourrez remarqué que cet auteur a toujours de belles couvertures de romans avec des fessus bien mis en valeur. (rires)

Présentation de l'éditeur

Au sein d'une grande famille bourgeoise du Sud-Ouest, Victorine, la bonne, passe de mains en mains et de lit en lit. Madame, le mari de Madame, la sœur de Madame, le frère de Madame (un singulier médecin), la fille de Madame, le fiancé de la fille de Madame, les amies de Madame et de la fille de Madame, sans oublier Gustave, le secrétaire de Monsieur et l'amant de Madame, Ni Léon, le vigile, tous ces gens-là, et j'en oublie, vont faire de la lubrique petite bonne leur " poupée sexuelle " (comme on dit dans les livres de gare). " Je suis la première à reconnaître que je suis tordue ", déclare l'héroïne de ce nouveau " roman pornographique " d'Esparbec. Mais vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui ne sont pas tordus, sexuellement parlant ?

Mon avis

Les premières pages m'ont interpellé de par la verve sans aucun artifice de l'auteur. Il utilise les mots tels qu'ils ont été dans le dictionnaire, des tournures de phrases à vous faire frémir voir plus...

Cet auteur vous interpelle, vous fait réagir et vous choque et c'est cela qui est aussi intéressant dans ces romans. Je ne vous en dirai pas plus mais laissez-vous tenter et vous m'endirez des nouvelles.


Par Dita - Publié dans : Mes lectures
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